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5 choses à vérifier dans votre contrat de rénovations immobilières et les recours possibles

Des rénovations immobilières avec un entrepreneur sont une source de stress importante même quand tout se passe bien. Qui n’a pas déjà entendu des histoires d’horreur de coûts qui explosent,…

Des rénovations immobilières avec un entrepreneur sont une source de stress importante même quand tout se passe bien. Qui n’a pas déjà entendu des histoires d’horreur de coûts qui explosent, de travaux mal faits ou de contracteurs qui tout simplement disparaissent.

Tout d’abord, il est important d’avoir un contrat écrit! Cela permettra à chacune des parties de s’assurer de la compréhension mutuelle des différents éléments des rénovations (délai, prix et résultats) et cela vous permettra également d’appuyer votre dossier en cas d’un recours en justice si les choses ne se passent pas comme prévu. Voici donc 5 choses à vérifier avant de signer votre contrat avec votre entrepreneur ainsi que les recours possibles.

1)     Choix de l’entrepreneur : Faîtes vos devoirs avant

Avant de vous engager avec un entrepreneur, il est important que vous fassiez un maximum de vérifications. Cette personne vous aura peut-être été chaudement recommandée par une connaissance ou vous avez été charmé par des commentaires élogieux sur Internet, vous devez néanmoins vérifier si son entreprise est qualifiée pour effectuer les travaux nécessaires dans votre habitation. Pour cela, vous devez demander à votre entrepreneur son numéro de licence et aller vérifier sur le site de la Régie du bâtiment du Québec si tout est conforme.

De plus, imaginez que pendant les travaux, un feu se déclenche ou qu’une inondation survient. Vous devez donc également vérifier que votre entrepreneur est correctement assuré et exiger pour cela une preuve d’assurance. Si vous faites affaire avec quelqu’un qui n’est pas qualifié ou pas assuré, vous prenez le risque que les travaux soient mal faits et vous perdrez aussi une grande partie des recours possibles.

Vu les sommes en jeu, il peut être intéressant de demander un avis légal avant de signer !

Si vous avez un doute quant au contrat que votre entrepreneur veut vous faire signer, n’hésitez pas à contacter Neolegal.

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    2)     Des délais à respecter

    Avoir sa maison en chantier pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines est une conséquence usuelle à des rénovations. Il est donc important dès le départ de s’assurer que l’entrepreneur s’engage à réaliser les travaux dans un délai déterminé incluant une date de démarrage précise et une date de fin tout aussi précise.

    Bien entendu, des imprévus peuvent toujours arriver sur un chantier. L’entrepreneur se base donc sur son expérience et ses ressources pour évaluer le temps nécessaire, mais lui et vous êtes tributaires d’imprévus qui pourraient arriver. Il est néanmoins important que les dates des travaux soient écrites au contrat. En cas de manquement quant aux délais, vous serez en droit de vous retourner contre l’entrepreneur pour demander un dédommagement.

    3)     Un résultat attendu détaillé et la liste des matériaux

    Le contrat doit décrire avec précision à quoi ressemblera le résultat à la fin des travaux, incluant les matériaux utilisés et les couleurs. Cela vous permettra de vous assurer de la compréhension des deux parties de l’étendue des travaux et cela aidera à identifier les manquements possibles. Dans le contrat, l’entrepreneur doit aussi s’engager à respecter le Code de construction de Québec ainsi que la Loi sur la santé et la sécurité du travail et à la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles.

    4)     Des prix détaillés et un échéancier de paiement

    Le prix des travaux demandés doit être détaillé avec précision. Autant au niveau des heures des différents artisans nécessaires que des matériaux. Il ne doit pas être approximatif pour vous permettre une certaine prévisibilité budgétaire et vous assurez que l’entrepreneur respecte ses engagements. Bien entendu, les taxes doivent être précisées (et les numéros TPS et TVQ écrits). N’acceptez en aucun cas de payer en liquide ou sans les taxes, cela nuirait fortement à vos recours en cas de problème.

    Les modalités du paiement avec les dates et les montants prévus doivent être écrites dans le contrat. Bien entendu, plus vous conservez une part importante pour le paiement final, plus cela augmentera vos chances que les travaux soient finis adéquatement et dans les temps demandés!

    5)     Quels sont vos recours en cas de problème?

    Les rénovations courantes sont soumises la Loi de Protection du Consommateur comme précisé dans notre article « Quels sont vos droits concernant les contrats de construction ou de rénovation au Québec ? ». Si vous n’arrivez pas à vous entendre avec votre entrepreneur, Neolegal pourrait vous aider en envoyant une mise en demeure. Il s’agit d’une lettre précisant les manquements au contrat et demandant à votre entrepreneur d’y remédier dans un temps donné. Si celui-ci refuse de procéder, vous pourrez toujours l’attaquer à la Cour du Québec, division des petites créances (pour les montants en litige de moins de 15 000$) ou à la division civile de la Cour du Québec. Dans tous les cas, l’équipe Neolegal pourra vous aider.

    En conclusion, comme tout contrat qui vous engage, il est important de vérifier les différents éléments avant de signer et de vous référer à ce document en cas de problème.

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    Neolegal announces the appointment of Jean-François Pruneau to its Board of Directors

    Neolegal, a technology company offering legal services, is pleased to announce the appointment of Jean-François Pruneau to its Board of Directors. Jean-François Pruneau was President and Chief Executive Officer of…

    Neolegal, a technology company offering legal services, is pleased to announce the appointment of Jean-François Pruneau to its Board of Directors.

    Jean-François Pruneau was President and Chief Executive Officer of Videotron from January 2019 to June 2021, overseeing Videotron Business, Fizz, Videotron Le Superclub. Previously, he served as Senior Vice President and Chief Financial Officer at Québecor. He joined Québecor in May 2001, where he successively held the positions of Director – Corporate Finance, Assistant Treasurer, Treasurer and Vice President Finance for Québecor Media, Sun Media and Videotron. Prior to joining Québecor, he held treasury positions at BCE Media and Canadian National. He also worked as a lecturer at HEC Montréal. Jean-François Pruneau holds a Master’s degree in Finance (M.Sc.) from HEC Montréal and has been a member of the Chartered Financial Analysts Order – Montréal Chapter (CFA Institute) since 2000.

    Since 2012, he has chaired the board of directors and sits on the executive committee of the Sablon Foundation. Jean-François Pruneau was the winner of the 2015 Aces of Finance contest, organized by the Quebec Chapter of Financial Executives International Canada (FEI Canada), in the « Financial Executive of a Large Company » category.

    « We are particularly proud to welcome Mr. Jean-François Pruneau to our board of directors at Neolegal. His vast experience, his in-depth knowledge of the business world, as well as his judicious advice will enrich the expertise of the team of directors and allow Neolegal to accelerate its growth and strategic positioning. We welcome him and together, let’s make sure that Neolegal can help more Canadians with their legal needs » said Ginette Mailhot, Executive Chairman of the Board of Neolegal.

    « I am very pleased to join the Board of Directors of Neolegal, a dynamic young company that uses technology to further democratize access to legal services for individuals and small businesses. I am pleased that my executive experience will benefit this talented management team, with the goal of increasing value for all stakeholders, including the company’s shareholders » said Jean-François Pruneau following his appointment.

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    Neolegal annonce la nomination de Jean-François Pruneau au sein de son conseil d’administration

    Neolegal, société technologique offrant des services juridiques, est heureuse d’annoncer la nomination de Jean-François Pruneau au sein de son conseil d’administration. Jean-François Pruneau a été président et chef de la…

    Neolegal, société technologique offrant des services juridiques, est heureuse d’annoncer la nomination de Jean-François Pruneau au sein de son conseil d’administration.

    Jean-François Pruneau a été président et chef de la direction de Vidéotron, regroupant Vidéotron Affaires, Fizz, Vidéotron Le Superclub et Fibrenoire de janvier 2019 à juin 2021. Auparavant, il a occupé la fonction de vice-président principal et chef de la direction financière au sein de Québecor. Il s’est joint à Québecor en mai 2001, et y a assumé successivement les postes de directeur – financement corporatif, trésorier adjoint, trésorier et vice-président Finances pour Québecor Média, Sun Média et Vidéotron. Avant de rejoindre Québecor, il a occupé des postes en trésorerie au sein de BCE Média et du Canadien National. Il a également travaillé comme chargé de cours aux HEC Montréal. Jean-François Pruneau détient une maîtrise en finances (M.Sc.) des HEC Montréal et il est membre de l’Ordre des analystes financiers agréés – section Montréal (CFA Institute) depuis 2000.

    Depuis 2012, il préside le conseil d’administration et siège au comité exécutif de la Fondation Sablon. Jean-François Pruneau a notamment été lauréat du concours Les As de la finance 2015, organisé par la Section du Québec de Financial Executives International Canada (FEI Canada), dans la catégorie « Dirigeant financier d’une grande entreprise ».

    « Nous sommes particulièrement fiers d’accueillir Monsieur Jean-François Pruneau au sein de notre conseil d’administration chez Neolegal. Sa vaste expérience, sa connaissance approfondie du milieu des affaires, ainsi que ses conseils judicieux enrichissent l’expertise de l’équipe d’administrateurs et permettent à Neolegal d’accélérer sa croissance et son positionnement stratégique. Nous lui souhaitons la bienvenue et ensemble, faisons en sorte que Neolegal puisse accompagner un plus grand nombre de canadiens pour leurs besoins juridiques » a déclaré Ginette Mailhot, présidente exécutive du conseil d’administration de Neolegal.

    « Il me fait grandement plaisir de me joindre au conseil d’administration de Neolegal, une jeune entreprise dynamique qui utilise la technologie dans le but de démocratiser davantage l’accès aux services juridiques pour les particuliers et les PME. Je suis heureux que mon bagage d’expérience exécutive puisse bénéficier à cette talentueuse équipe de direction, avec comme objectif ultime la croissance de valeur pour l’ensemble des parties prenantes, incluant les actionnaires de l’entreprise » a indiqué Jean-François Pruneau à la suite de sa nomination.

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    Location avec option d’achat : comment éviter les complications?

    La location avec option d’achat d’un immeuble résidentiel est un contrat plutôt inhabituel dans lequel un locataire-acheteur s’engage à louer les lieux pendant un délai fixé au contrat et se…

    La location avec option d’achat d’un immeuble résidentiel est un contrat plutôt inhabituel dans lequel un locataire-acheteur s’engage à louer les lieux pendant un délai fixé au contrat et se voit octroyer la possibilité d’acquérir l’immeuble à un prix préétabli, auquel est normalement déduit un acompte accumulé pendant la location.

    Les avantages pour le locateur-vendeur

    Ce type de contrat permet notamment, pour le locateur-vendeur de sécuriser un locataire à long terme qui aura avantage à respecter ses obligations, notamment le paiement du loyer et l’usage du logement avec prudence et diligence. D’un côté plus pécuniaire, ce contrat, s’il y est spécifié que l’acompte est non remboursable, pourrait également permettre au locateur-vendeur d’encaisser un acompte, en plus du loyer réclamé, qu’il n’aura pas à rembourser advenant que la vente n’ait pas lieu.

    Les avantages pour le locataire-acheteur

    Pour le locataire-acheteur, ce type de contrat peut permettre de diminuer progressivement le prix de vente afin de s’assurer d’obtenir le financement nécessaire, et de bien connaître l’état de l’immeuble afin d’éviter de mauvaises surprises. Comme d’autres types d’options, tel que les options boursières, ce contrat permet également, pour le détenteur de l’option, de bénéficier d’une augmentation des valeurs et de contrer les effets d’une chute de valeur.

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      Considérant que ce contrat n’est souvent pas notarié et est plutôt rédigé par des particuliers, sans modèle grand public, à l’opposition d’un bail de logement, par exemple, rappelons que le contrat doit notamment contenir les éléments suivants :

      • Désignation de l’immeuble;
      • Prix de vente de l’immeuble;
      • Noms des parties;
      • Loyer mensuel;
      • Montant et fréquence de paiement de l’acompte, ainsi que s’il est remboursable ou non ( par défaut, l’acompte est remboursable);
      • Mécanisme d’exercice de l’option (par exemple, par transmission d’un avis);
      • Conséquences des manquements aux obligations des parties;
      • Durée du contrat et mécanismes d’extension de durée;

      Comme le fameux proverbe le dit si bien, Mieux vaut prévenir que guérir; un bon contrat, à cet effet, permet souvent d’éviter la judiciarisation des litiges, dans les problématiques décrites ci-après.

      Quelles sont les problèmes possibles de la location avec option d’achat?

      De nombreux litiges peuvent survenir suite à la conclusion d’une location avec option d’achat. Par exemple, si le marché immobilier a vu des hausses de valeur après la conclusion du contrat, le locateur-vendeur sera certainement plus enclin à vouloir résilier le contrat et pourra s’appuyer sur le non-respect du délai prévu au contrat, par exemple.

      Si l’option d’achat n’est ainsi pas exercée, un litige possible pourrait toucher au remboursement de l’acompte payé depuis le début du bail par le locataire-acheteur. Tel que mentionné plus tôt, l’acompte est normalement remboursable, à moins de spécifications contraires au contrat.

      Il est important de comprendre que si la location avec option d’achat est interprétée comme constituant plus une location qu’un contrat de vente avec pré occupation, et qu’il s’agit effectivement d’une location résidentielle, le locataire aura droit au maintien dans les lieux et à la reconduction du bail, comme tout locataire résidentiel dont le bail prend fin. Ainsi, malgré la fin de l’option d’achat, le locataire résidentiel pourra continuer de louer le logement en payant le loyer convenu au contrat et en cessant le paiement progressif de l’acompte. Ce droit peut certainement être utilisé comme pion de négociation pour le locataire-acheteur.

      Quel est le tribunal compétent pour les locations avec option d’achat?

      Considérant que le tribunal compétent pour la location résidentielle soit le Tribunal Administratif du Logement, et que les tribunaux compétents relativement à la vente soient normalement les tribunaux de droit commun, la jurisprudence applicable en matière de compétence pour l’interprétation et l’exécution des contrats de location avec option d’achat indique plutôt que ledit contrat doit être analysé afin de déterminer si la location, ou l’option d’achat, est l’opération juridique principale ou accessoire. En cas de doute, les tribunaux de droit commun seront normalement compétents.

      Que faire en cas de problème avec votre location avec option d’achat?

      Votre cocontractant locateur-vendeur refuse de vous vendre l’immeuble malgré votre respect du contrat? Vous êtes sur le point de conclure une location avec option d’achat et souhaitez vous protéger? N’hésitez pas à nous contacter et un conseiller pourra vous accompagner afin d’établir les étapes juridiques à suivre, telle une mise en demeure afin que votre cocontractant respecte vos droits.

      Merci à Me Benoît Munger d’avoir rédigé l’article !
      Avocat Droit Civil

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      Comment éviter les problèmes lors de la location d’un chalet ?

      Plusieurs problèmes juridiques peuvent émaner de la location d’un chalet. Afin d’éviter de mauvaises surprises et s’assurer de respecter ses obligations à titre de locataire, voici quelques points à retenir…

      Plusieurs problèmes juridiques peuvent émaner de la location d’un chalet. Afin d’éviter de mauvaises surprises et s’assurer de respecter ses obligations à titre de locataire, voici quelques points à retenir avant de signer un contrat de location.

      Exclusions de la Loi sur la protection du consommateur

      Lors de la réservation d’un chalet, la plupart des articles de la Loi sur la protection du consommateur ne trouvent pas application, puisque la loi prévoit explicitement une exclusion en matière de vente et de location immobilière. À cet effet, plusieurs pratiques qui seraient interdites par cette loi ne le sont pas dans des contrats de location de chalet. Notamment, il est possible de prévoir dans un contrat de location de chalet une clause prévoyant les pénalités en cas d’annulation. Ces clauses peuvent même prévoir qu’aucun remboursement n’est possible pour une annulation, à moins de prouver la présence d’un cas de force majeure.

      Il est donc important de faire une lecture exhaustive des conditions et clauses applicable dans un contrat de location de chalet avant de réserver.

      Qu’est-ce qu’un cas de force majeure ?

      Dans un contexte pandémique, la notion d’un cas de force majeure est de plus en plus importante à comprendre.

      D’après le Code Civil du Québec, un cas de force majeure est un événement imprévisible et irrésistible. Une personne qui, face à un cas de force majeure, ne peut exécuter ses obligations peut se voir libérer de ceux-ci. Toutefois, il demeure toujours à la personne qui n’exécute pas ses obligations de faire preuve de l’existence de la force majeure.

      Dans le cadre des mesures de santé publique liée à la covid-19, il est possible qu’un changement de mesures sanitaires puisse rendre impossible le séjour dans le chalet, menant à un remboursement de la part du locateur.

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        En cas de mésentente entre les parties, un locataire devra procéder à l’envoi d’une mise en demeure afin de demander le dédommagement nécessaire selon le cas en espèce. Cette mise en demeure doit être envoyée par une méthode permettant à la Cour de confirmer que la partie adverse a bel et bien reçu la mise en demeure.

        Attention! Il est important de noter que la jurisprudence reconnaît qu’un évènement rendant plus difficile, plus périlleuse ou plus onéreuse l’exécution des obligations du débiteur n’est pas insurmontable et inévitable et, donc, pas assimilable à un cas de force majeure.

        Quels sont les droits et obligations de toute locataire de chalet?

        Bien qu’il soit impératif de lire un contrat de location avant d’apposer sa signature, plusieurs obligations découlant du Code Civil du Québec trouvent application malgré leur absence sur un contrat écrit. Parmi ses obligations se trouve :

        • L’obligation du locateur de garantir au locataire que le bien peut servir à l’usage pour lequel il est loué
        • L’obligation du locateur de faire toutes les réparations nécessaires au bien loué
        • L’obligation du locataire de ne pas troubler les autres locataires
        • L’obligation du locataire de remettre le bien dans le même état qu’il l’a reçu, à l’exception de l’usure normale du bien

        Ces obligations s’appliquent lors de la location de n’importe quel bien, sauf stipulation contraire au contrat lorsqu’il est possible de faire ainsi. Il demeure essentiel de s’assurer que les parties respectent leurs obligations même en l’absence de leur apparence sur un contrat de location.

        Besoin d’aide pour rédiger une mise en demeure, préparer votre demande aux petites créances, ou pour toutes autres questions? N’hésitez pas à contacter l’équipe de Neolegal.


        Merci à Me Jake Meszaros d’avoir rédigé l’article !
        Avocat Droit Civil

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        Délais de livraison reportés ? Quels sont vos recours ?

        Le magasinage en ligne n’a jamais été aussi populaire que durant la pandémie. Mais que faire si la livraison de votre colis est retardée ou pire encore, si votre colis…

        Le magasinage en ligne n’a jamais été aussi populaire que durant la pandémie. Mais que faire si la livraison de votre colis est retardée ou pire encore, si votre colis est volé ? L’équipe de Neolegal vous répond !

        Le commerçant a l’obligation de respecter la date de livraison indiquée dans la facture, le contrat ou encore l’entente conclue verbalement. En cas de non-respect de l’entente, il est d’abord conseillé de s’adresser au commerçant afin qu’il puisse vous proposer des solutions. Mais que faire si les négociations échouent ?

        Bien vendu en magasin

        La première étape est d’envoyer une mise en demeure au commerçant lui exigeant de respecter l’entente conclue à défaut de quoi vous pourrez demander l’annulation de la vente et un remboursement.

        Si la mise en demeure reste lettre morte, il sera alors possible de déposer une demande aux petites créances afin de faire valoir vos droits.

        • Bien vendu par internet, par téléphone ou par la poste

        Si vous n’avez toujours pas reçu votre colis au bout de 30 jours après la date prévue dans votre contrat ou 30 jours après l’achat si vous n’avez pas de contrat, alors vous pouvez en demander l’annulation et exiger un remboursement. Comment faire ?

        Tout d’abord, il convient d’envoyer un avis d’annulation au commerçant qui prendra effet à la date de l’envoi. Pour cette raison, il est recommandé de conserver une preuve de notification du dit avis.

        Le commerçant a ensuite 15 jours suivant l’annulation du contrat pour vous rembourser. Si le commerçant néglige de procéder au remboursement, vous avez alors 60 jours pour vous tourner vers votre émetteur de carte de crédit, utilisé pour l’achat, et lui envoyer une demande de rétrofacturation.

        Dans les cas où le commerçant vous a avisé lors de l’achat qu’un délai supplémentaire serait à prévoir, il faudra compter 30 jours à partir de l’expiration de ce délai pour envoyer votre avis d’annulation.

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          Colis volés ou non livrés ? Que pouvez-vous faire ?

          Le commerçant a l’obligation de s’assurer que votre colis vous soit livré. Ainsi, en cas de vol, c’est le commerçant qui est responsable, sauf si vous aviez explicitement donné votre accord pour que le colis soit laissé devant votre porte. 

          Puisqu’il a fait défaut d’exécuter son obligation principale, le commerçant doit vous rembourser ou remplacer le bien volé. En cas de refus, la procédure est identique à celle d’un bien acheté en ligne.

          Il est important de se rappeler que vous avez un lien contractuel avec le commerçant et non avec l’entreprise de livraison qu’il emploie. En cas de problème dans la livraison, vos recours sont contre le commerçant et ce dernier ne peut pas renvoyer la balle à l’entreprise qui s’occupe de la livraison !

          Besoin d’aide pour rédiger une mise en demeure, préparer votre demande aux petites créances, ou pour toutes autres questions? N’hésitez pas à contacter l’équipe de Neolegal.

          Merci à Me Cheraz Haba d’avoir rédigé l’article !
          Avocate Droit Civil


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          Pas content de vos cadeaux du temps des fêtes? Celui-ci est défectueux ? Pouvez-vous vous faire rembourser ou obtenir réparation?

          Qui dit temps des fêtes dit cadeaux de Noël. Le temps des fêtes est connu pour répandre la joie mais également pour offrir des présents à nos proches. Nous avons…

          Qui dit temps des fêtes dit cadeaux de Noël. Le temps des fêtes est connu pour répandre la joie mais également pour offrir des présents à nos proches. Nous avons déjà tous reçu des cadeaux qui, bien que remplis de bonnes intentions, n’étaient pas nécessairement de notre goût, ne concordaient pas nécessairement avec nos intérêts ou simplement étaient défectueux. La question qui se pose est la suivante: est-il possible de se faire rembourser ou déchanger un cadeau du temps des fêtes ?

          Votre cadeau ne vous plaît pas? Que devez-vous faire

          Avant de vous déplacer en magasin afin de demander l’échange ou le remboursement d’un item que vous avez reçu, nous vous conseillons de bien comprendre les politiques internes du commerçant en question.

          En effet, d’un point de vue juridique, aucune Loi n’oblige les commerçants à avoir une politique d’échange ou de remboursement. Entre autres, si vous avez reçu un bien en cadeau, que ce bien n’est pas défectueux et que le commerçant n’a pas de politique d’échange ou de remboursement, ce dernier n’est pas tenu de vous rembourser.

          Le choix est remis aux commerçants qui, la plupart du temps, décident d’offrir une politique d’échange ou de remboursement à leurs consommateurs. Dans un tel cas, les commerçants sont libres de choisir les conditions auxquelles les biens peuvent être remboursés ou échangés. Une fois ces conditions établies et annoncées, ils sont tenus de les respecter. Ces conditions peuvent souvent se retrouver dans le commerce, sur la facture ou même sur leur site web. À titre d’exemple, plusieurs commerçants accompagnent leur politique de remboursement et de retour par un délai maximal vous permettant de retourner l’item.

          Afin de bénéficier de la politique de ces commerçants, nous vous invitons à obtenir tous les documents nécessaires de la personne de qui vous avez offert le cadeau. En effet, afin de retourner l’article, vous aurez vraisemblablement besoin de remettre l’item, non utilisé ou endommagé, le reçu (ou bien le reçu cadeau) et tout document indiquant les conditions de la politique d’échange ou de remboursement.

          Le bien que vous avez reçu en cadeau est défectueux ?

          La Loi sur la protection du consommateur (ci-après : « LPC »)prévoit également des garanties légales pour les contrats entre commerçant et consommateurs. En effet, si votre bien est défectueux, les garanties légales pourraient s’appliquer. Conformément à la LPC, vous pouvez exiger que le bien soit tel qu’il puisse servir à l’usage normal pendant une durée raisonnable, eu égard à son prix et aux conditions d’utilisation.

          Dans un tel cas, le commerçant est tenu de réparer le bien, de l’échanger ou de vous rembourser. Il est important d’avoir en main tous les documents d’achat du bien afin de permettre de déterminer que le bien n’aura pas servi pour une durée raisonnable, soit à compter de la date d’achat.

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            Cas concret pour un article défectueux

            Vous recevez en cadeau une montre avec un bracelet de cuir de couleur bleue. Vous le portez quelques fois et vous constatez que le bracelet de cuir s’émiette et déteint sur votre peau après l’avoir porté une ou deux semaines, ce qui semble anormal. Dans un tel cas, le bracelet étant nouvellement acheté, il ne devrait pas subir de dégradation de la sorte, en si peu de temps. Vous pourrez ainsi demander que le bracelet soit remplacé par exemple, et le tout, sans frais supplémentaires auprès du commerçant impliqué.

            Vous constatez que le commerçant offre une politique de remboursement ou d’échange, mais celui-ci refuse de procéder au retour ? Votre bien est défectueux et le commerçant refuse de vous rembourser, le remplacer ou le réparer ?

            N’hésitez pas à nous contacter et un conseiller pourra vous accompagner afin d’établir les étapes juridiques à suivre, telle une mise en demeure afin que le commerçant respecte vos droits.

            Merci à Me Natasha Lalonde d’avoir rédigé l’article !
            Avocate Droit Civil

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            Quels sont vos droits concernant les contrats de construction ou de rénovation au Québec?

            Les projets de construction et de rénovation génèrent fréquemment des problèmes avec des entrepreneurs : délais non respectés, qualité des travaux, désaccord sur le prix… Au Québec, la Loi sur la…

            Les projets de construction et de rénovation génèrent fréquemment des problèmes avec des entrepreneurs : délais non respectés, qualité des travaux, désaccord sur le prix… Au Québec, la Loi sur la Protection du Consommateur a pour objectif de protéger le consommateur. Mais vos travaux à la maison sont-ils soumis à la Loi de la Protection du Consommateur ou aux règles contractuelles générales ?

            Qu’est-ce que la Loi sur la Protection du Consommateur (LPC) ?

            La LPC est une loi dont l’objectif est, comme son nom l’indique, de protéger le consommateur. Elle contient une foule d’interdictions pour le commerçant, notamment en matière contractuelle. Pour le consommateur, il est donc fort intéressant de pouvoir se prévaloir de cette loi.

            Les contrats de construction ou de rénovation sont-ils soumis à la LPC ?

            La LPC exclut expressément les contrats de « construction d’un immeuble ». Notons toutefois que le Titre II de la Loi, concernant les pratiques de commerce, s’applique quand même à ces contrats.  Les tribunaux ont donc été emmenés à se questionner sur la portée de cette exclusion : qu’en-est-il est travaux de rénovation ? Ceux-ci doivent-ils être assimilés à des travaux de construction ?

            La jurisprudence est à l’effet que la LPC s’appliquera à une rénovation courante et non aux travaux d’envergure et complexes. Ainsi, la réfection d’une toiture, par exemple, sera assujettie à la LPC. Toutefois, les travaux dans lesquels « il faut revoir les structures et les fondations ne sont pas assujettis à la LPC comme par exemple démolir la partie arrière d’un l’immeuble, dont un hangar, abattre des cloisons portantes, doubler les solives, ajouter des poutres et des poteaux, démolir la cheminée, ajouter une sortie au toit pour une terrasse éventuelle…. Dans ce cas, ce sont les règles contractuelles générales qui s’appliqueront.

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              Évidemment, il existe des zones grises et il appartiendra ultimement au tribunal de décider si la LPC s’applique à un contrat ou pas.

              La personne qui « flip » un immeuble est-elle assimilée à un consommateur ?

              La Loi prévoit qu’un consommateur est « une personne physique, sauf un commerçant qui se procure un bien ou un service pour les fins de son commerce ». Les tribunaux se sont donc questionnés sur le cas de la personne qui souhaite faire des rénovations afin d’en tirer profit. La Cour supérieure et la Cour du Québec ont conclu que celui qui investit dans un immeuble à revenus pour en tirer profit peut être qualifié de consommateur donc pourra se prévaloir de la LPC.

              Vous avez des problèmes avec un entrepreneur ou un soucis de vice-caché avec votre habitation ? N’hésitez pas à contacter Neolegal.

              Merci à Me Laurence Cléroux d’avoir rédigé l’article !
              Avocate Droit Civil

              Aucun commentaire sur Quels sont vos droits concernant les contrats de construction ou de rénovation au Québec?

              Votre nouveau loyer est trop cher ?

              Si vous êtes en processus de recherche de logement et sur le point de signer un nouveau bail, vous DEVEZ vous interroger sur le montant du loyer demandé. Et si…

              Si vous êtes en processus de recherche de logement et sur le point de signer un nouveau bail, vous DEVEZ vous interroger sur le montant du loyer demandé. Et si vous avez déjà signé le bail, peut-être est-il encore temps de faire modifier le prix du loyer.

              Dans tous les cas, vous devez savoir que le locateur (votre propriétaire), lors de la signature du bail, doit vous informer par écrit (notamment sur le bail de logement) du loyer le moins cher payé dans les 12 derniers mois par les anciens locataires, et ce, sous le titre CLAUSE G, figurant directement au bail.

              Avez-vous pensé à consulter la clause G au bail ?

              Bien évidemment, par souci d’éviter de poser toute question afin de nuire à vos chances de signature du bail, vu la forte demande actuelle, il est fort probable que vous aillez décidé de signer le bail sans prendre en compte le loyer figurant à la clause G et/ou malgré qu’elle ne soit pas remplie. Et bien, heureusement pour vous, vous n’êtes pas sans recours !

              Dans le cas où aucune mention n’est inscrite, la Loi vous permet de vous adresser au Tribunal administratif du logement (auparavant appelé la Régie du logement) afin que soit fixé le loyer, en considération du dernier loyer payé et suivant des barèmes légaux justifiant une augmentation (du nouveau loyer).

              Attention ! Pour faire une telle demande en fixation de loyer, vous êtes soumis à des délais :

              •  2 mois du début du bail si vous n’avez pas reçu l’avis prescrit et/ou il n’est pas indiqué (indiquant le loyer le plus bas payé au cours des 12 mois précédents)
              • Ou 2 mois, à compter de la connaissance du fait d’un faux avis transmis par le locateur à cet effet.

              À noter que dépendamment des circonstances, d’autres délais peuvent s’appliquer, notamment si le locateur a bel et bien inscrit le montant à la clause G.

              Informez-vous, sans engagement !

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                Dans tous les cas, il pourrait s’avérer avantageux de vous informer plus amplement auprès de professionnels qualifiés, puisque vous seriez potentiellement en mesure de soumettre votre cas au Tribunal administratif du logement pour faire fixer le loyer à la baisse de celui initialement demandé et pour lequel vous avez signé.

                Besoin d’aide ?

                Pour obtenir plus d’information et conseils relativement à vos droits et obligations autant en tant que locataire et locateur, vous pouvez communiquer avec notre équipe afin que vous soit proposé le forfait adapté à vos besoins.

                Sachez que nous restons disponibles par téléphone au 1 (855) 996-9695 ou sur internet en remplissant le formulaire.

                Merci à Me Cybèle Prince d’avoir rédigé l’article !
                Spécialiste Droit Civil | Familial

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                Avoir un animal : un droit mais aussi des obligations.

                Lors de l’adoption d’un animal de compagnie, plusieurs questions de nature personnelle, organisationnelle et financière surviennent. Attention toutefois à ne pas écarter les questions juridiques. À cet égard, nous pourrions…

                Lors de l’adoption d’un animal de compagnie, plusieurs questions de nature personnelle, organisationnelle et financière surviennent. Attention toutefois à ne pas écarter les questions juridiques. À cet égard, nous pourrions soulever notamment :

                • Quel statut juridique ont-ils au regard de la loi ?
                • Quelles sont mes droits et mes obligations en tant que propriétaire ?
                • Quelles responsabilités avons-nous quant aux actes de nos boules de poils ?
                • Qu’en est-il de la discrimination au logement lorsqu’on est accompagné par un animal de compagnie ?
                • Que se passe-t-il en cas de séparation ou en cas de divorce ?

                Tant de questions qui ne devraient jamais être négligées avant l’adoption de notre futur compagnon de vie. Si vous vous posez également ces questions avant ou après l’arrivée de votre boule de poils, Neolegal peut vous aider.

                Nos animaux de compagnie : des biens meubles¹ ou des êtres à part entière au regard de la loi québécoise ?

                Ces dernières années ont été révélatrices de l’importance des animaux dans les ménages. Bien que les animaux de compagnie aient toujours eu une place importante au cours de l’histoire et à travers les âges, ils ont toujours été considérés comme des objets ayant pour but de satisfaire les besoins de l’homme². Leur statut heureusement évolue mais cette évolution varie énormément d’un pays à un autre.

                Certains pays avancent à grand pas dans la reconnaissance des droits de nos compagnons de vie³. A ce titre, le Code civil du Québec a été modifié suite à la Loi visant l’amélioration de la situation juridique de l’animal⁴. Il reconnait désormais au sein de son article 898.1 que les animaux sont des êtres doués de sensibilité ayant des impératifs biologiques.

                Le Code civil québécois ne considère donc plus nos animaux comme des biens meubles mais plutôt comme des êtres sensibles. Cette considération accentue l’importance à porter au respect des droits de nos animaux de nos jours.

                Informez-vous, sans engagement !

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                  Un animal n’est pas un jouet.

                  Un animal n’est donc plus un jouet au sens de la loi. Mais quand on parle du droit des animaux, à quoi fait-on référence en réalité ? Il s’agit de l’ensemble des normes juridiques qui protège les animaux.

                  Le Québec a souhaité protéger les droits de nos animaux également par la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal, qui vise à endiguer les comportements inacceptables envers les animaux.

                  Toute infraction à cette loi peut donner lieu à une sanction, dont certaines pouvant s’élever jusqu’à 250 000$ d’amende pour une première offense. Dans le cas de récidive, les amendes pourraient être bien plus sévères.

                  Cette loi prévoit notamment :

                  • Le bien-être et la sécurité de l’animal;
                  • L’obligation de soins pour répondre aux impératifs biologiques;
                  • L’accès à la nourriture et à l’eau de manière suffisante;
                  • Vivre et être transporté dans un milieu convenable;
                  • L’obligation aux soins en cas de blessures ou de maladie;
                  • L’interdiction de dresser les animaux au combat.

                  Qu’en est-il des obligations et responsabilités des propriétaires ?

                  Être propriétaire d’un animal implique plusieurs obligations et responsabilités.

                  A ce titre, de nombreux règlements existent et il est du devoir de chaque (futur) propriétaire de prendre connaissance des règlements en vigueur.

                  Si nos animaux sont à l’origine de dommages, en tant que propriétaire, nous en sommes totalement responsable. En effet, selon l’article 1466 du Code civil du Québec : « Le propriétaire d’un animal est tenu de réparer le préjudice que l’animal a causé, soit qu’il fût sous sa garde ou sous celle d’un tiers, soit qu’il fût égaré ou échappé. La personne qui se sert de l’animal en est aussi, pendant ce temps, responsable avec le propriétaire. »

                  Cet article du Code civil prévoit une présomption de responsabilité sans faute à l’égard des propriétaires des animaux⁵. Cela implique que les victimes doivent seulement prouver que l’animal leur a causé un dommage sans avancer la faute du propriétaire⁶. Le propriétaire n’est pas le seul à pouvoir être tenu responsable. On peut retenir la responsabilité de toute personne qui en avait la garde, le contrôle ou la surveillance.

                  Il existe cependant diverses situations où vous parviendrez à vous exonérer de votre responsabilité : faute d’un tiers, faute de la victime ou cas de force majeure.

                  Puis-je avoir un animal pour vivre en location ?

                  Vous devez savoir qu’au Canada et notamment au Québec, il est difficile de trouver un logement lorsque vous avez un animal de compagnie. En effet, au Québec, aucune loi ne proscrit au locateur d’interdire les animaux dans leur bien immeuble en location. Cela signifie qu’il n’est pas interdit de louer un bien lorsqu’on a des animaux cependant il sera plus compliqué de trouver un logement n’interdisant, ni dans le bail ni dans les règlements internes de l’immeuble, la présence d’animaux.

                  Sachez que les clauses des baux interdisant les animaux ne sont habituellement pas considérées comme abusives.

                  En cas de séparation les animaux de compagnie sont-ils considérés comme des enfants ou comme un canapé ?

                  Conformément à ce qui a été dit ci-dessus, nos animaux de compagnies sont désormais considérés comme des êtres doués de sensibilité et ayant des impératifs biologiques. Cependant cela n’accorde pas un statut de sujet de droit aux animaux de compagnie.

                  Nous pouvons remarquer par ailleurs qu’ils demeurent soumis au régime des biens en vertu de la Loi sur les partages patrimoniaux et de la Loi sur le divorce.

                  L’adoption d’un animal de compagnie est souvent un accomplissement et une volonté lors de la constitution d’un ménage.  Cependant, qu’arrive-t-il lors d’une séparation ou d’un divorce ? Qui gardera le chien ou le chat ? Peut-on demander une garde alternée ?

                  En cas de séparation ou divorce, il vous sera possible de trouver un accord à l’amiable avec votre ex-partenaire en ce qui concerne la “garde” de l’animal. Le cas échéant, le juge tranchera en fonction du titre de propriété ou de l’intérêt d’un enfant à garder le chien auprès de lui. La question de la « garde » de l’animal est de plus en plus fréquente ce qui doit conduire à une analyse de la situation au moment de la rupture.

                  Au terme de ces différentes considérations, nous constatons que le droit des animaux évolue mais il reste encore du chemin à faire. Comme le dit le Professeur Alain Roy, plusieurs centaines d’années ont été nécessaires avant la reconnaissance du droit des enfants, le droit de l’animal semble, on l’espère, suivre la même courbe⁷.

                  Besoin d’aide?
                  Pour obtenir plus d’informations relativement à vos droits et obligations en tant que propriétaire d’un animal, aux droits de vos animaux, n’hésitez pas à nous contacter afin que nos avocats vous éclairent sur les droits en cause.

                  Sachez que nous restons disponibles par téléphone au 1 (855) 996-9695 ou sur internet en remplissant le formulaire.

                  Merci à Natan Bidron d’avoir rédigé l’article!


                  [1] Biens qui sont susceptibles d’être déplacés ou transportés. Ils s’opposent aux biens immeubles.

                  [2] Sabine Brels, « Le droit du bien-être animal dans le monde : évolution et universalisation », 2016, p.12.

                  [3] Catherine Helayel, « les animaux ont-ils des droits ? », TEDxTours, 22 novembre 2017, disponible sur youtube.com/watch?v=kHDTrpIyCrQ.

                  [4] 4 décembre 2015, c. 35, a.1.

                  [5] Educaloi, « La responsabilité des propriétaires des animaux », disponible sur https://educaloi.qc.ca/capsules/la-responsabilite-des-proprietaires-danimaux/

                  [6] Ibidem.

                  [7] Stephane Champagne, “Droit des animaux:ceci n’est plus une chaise », DROIT-INC, 21 février 2017, disponible sur https://www.droit-inc.com/article19736-Droit-des-animaux-ceci-n-est-plus-une-chaise

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